Paris est aujourd’hui l’une des villes les plus strictes au monde en matière de location courte durée. Les propriétaires qui souhaitent rentabiliser leur logement ou optimiser son usage se retrouvent face à un paysage réglementaire dense, complexe et parfois découragé par de multiples obligations. Airbnb, autrefois simple d’accès, est désormais soumis à un ensemble de règles qui rendent son usage limité pour la plupart des particuliers. Déclarations obligatoires, numéro d’enregistrement, plafond annuel de 120 nuits pour la résidence principale, interdiction quasi totale pour les résidences secondaires sans changement d’usage: la marge est devenue mince.
Dans ce contexte, de nombreux propriétaires se tournent vers des alternatives plus souples et moins risquées. HomeExchange constitue l’une des solutions les plus plébiscitées, car elle ne repose pas sur la location mais sur l’échange entre particuliers. Le propriétaire conserve son statut d’occupant, ne perçoit pas de revenu et ne réalise aucune activité commerciale. Cela réduit considérablement les difficultés administratives et légales, ce qui attire de plus en plus de Parisiens à la recherche de tranquillité.
Pour un propriétaire parisien, Airbnb est devenu un terrain juridique exigeant. La Ville de Paris réalise désormais de nombreux contrôles automatisés grâce au datasharing imposé aux plateformes de location touristique. Airbnb transmet des informations détaillées aux autorités: nombre de nuitées, adresse, identité du propriétaire, etc. Résultat: les fraudes sont détectées plus facilement et les amendes sont sévères.
Un propriétaire qui loue illégalement un logement entier sans changement d’usage s’expose à des sanctions pouvant atteindre 50 000 euros par logement. Même pour une résidence principale, dépasser le plafond des 120 nuits peut entraîner des difficultés administratives.
À l’inverse, HomeExchange reste en dehors de ce champ juridique. Il ne s’agit pas d’une location mais d’un échange non monétaire, souvent basé sur des GuestPoints. Aucun revenu, aucune transaction, aucun statut locatif. De plus, HomeExchange ne prévoit pas de datasharing avant 2028, ce qui signifie qu’aucune transmission automatique des informations des hôtes n’est effectuée pour le moment. Pour les propriétaires parisiens soucieux d’éviter les risques administratifs, cette absence de contrôle automatisé change tout.
La tentation Airbnb vient du revenu direct. Un propriétaire peut générer des montants significatifs, surtout dans une ville attractive comme Paris. Toutefois, ces revenus ne sont accessibles que si le propriétaire respecte parfaitement les règles. Dans la pratique, la majorité des biens parisiens ne peuvent pas être loués en courte durée sans passer par un changement d’usage complexe et coûteux.
HomeExchange repose sur une logique très différente: une rentabilité en valeur, et non en argent. En échangeant leur logement, les propriétaires accumulent des GuestPoints leur permettant de voyager gratuitement dans des maisons souvent exceptionnelles. Pour ceux qui voyagent au moins une à deux fois par an, la valeur économisée en hébergement peut dépasser plusieurs milliers d’euros. Un séjour en famille à Barcelone, une villa en Toscane, un appartement dans une capitale: la valeur réelle obtenue en échange dépasse souvent celle d’un Airbnb limité par la loi.
Le profil des voyageurs Airbnb est très hétérogène. Certains sont fiables, d’autres moins. La rotation rapide des touristes peut créer du bruit, des tensions dans la copropriété, ou attirer l’attention du syndic. À Paris, de nombreux immeubles sont désormais très sensibles aux locations touristiques, ce qui peut entraîner des conflits avec les voisins.
Avec HomeExchange, l’expérience est radicalement différente. Les voyageurs sont eux-mêmes propriétaires ou membres investis de la plateforme. Ils voyagent souvent en famille ou en couple, et l’esprit communautaire favorise la confiance. Les échanges sont généralement plus longs, mieux préparés et plus respectueux des lieux. Cette stabilité réduit les risques de nuisances et rassure la copropriété.
Airbnb vous transforme automatiquement en loueur, même si vos revenus sont modestes. Cela implique suivi des déclarations fiscales, obligations légales et potentielle requalification de votre activité.
HomeExchange vous laisse totalement libre. Aucune déclaration à faire, aucune fiscalité à gérer, aucune démarche administrative. Vous choisissez vos échanges, vos dates, vos conditions. Vous n’êtes pas un loueur mais un particulier qui échange son logement temporairement.
Un des points les plus importants pour les propriétaires parisiens est la faible pression administrative autour des plateformes d’échange. HomeExchange n’est pas soumis aux mêmes obligations que les plateformes touristiques commerciales. Alors que Airbnb transmet déjà automatiquement les données aux autorités, HomeExchange ne le fera pas avant 2028, ce qui apporte une véritable zone de tranquillité réglementaire pendant plusieurs années.
Pour les propriétaires qui souhaitent éviter toute exposition, c’est un avantage considérable.
La réponse dépend de votre situation, mais dans une très grande majorité des cas, la conclusion est claire.
👉 Si vous souhaitez générer des revenus et êtes prêt à accomplir les démarches lourdes (changement d’usage, contrôle, fiscalité), Airbnb reste possible mais uniquement dans des cas très précis.
👉 Si vous souhaitez rester dans un cadre simple, sans risque, sans contrôle, sans datasharing avant 2028, et transformer votre logement en véritable valeur de voyage, HomeExchange est de loin la meilleure solution.
Pour un propriétaire parisien qui ne veut pas de complications, de procédures, de conflits en copropriété ou de risques de sanction, HomeExchange offre une combinaison idéale: tranquillité, liberté, échanges équilibrés et économies de voyage parfois supérieures à ce que rapporterait une location limitée.
Travel Expert
Caitlin Boylan is an American travel writer who’s lived abroad since 2011 in Ireland, Vietnam, Australia, Czechia, England, and now Portugal. She writes about long-term living overseas, cultural immersion, and the messy, honest reality of a life built far from home — usually with a glass of wine in hand and a horse somewhere in the background.
